Prenez les codes les plus simples de l'héroic fantaisie, ajoutez à cela un dessin fin et vous avez les brumes d'asceltis. Une première série de chez soleil, qui malgré son originalité limitée a su apporter un univers cohérent avec elle. L'ensemble a su m'apporter une lecture divertissante et agréable. En gros, ce qu'on demande lorsqu'on lit une bd de ce genre !
Moi, je vais vous critiquer aujourd'hui les exilés d'asceltis ( spin off de la série mère)... Le peatch ( glané sur le net ) : 8000 ans avant les Brumes d'Asceltis, les Naabdirs furent chassés du continent par les Guerres Corgones. Ceux qui survécurent à l'exode trouvèrent refuge, puis prospérèrent dans l'Archipel fleuri d'Aloy Nihib.Sur Asceltis, Obion, le Dieu Naabdir agonise… Pour raviver la foi des siens, il leur envoie un messager, un bébé albinos. Mais les Naabdirs sont partagés… Comment interpréter la venue de cet enfant ? Faut-il revenir sur Asceltis ? Ou au contraire, rester sur l'Archipel ? Pour être certains de respecter la volonté de leur Dieu, ils décident d'attendre que l'enfant soit en âge de prendre lui-même cette délicate décision…Mais dans l'ombre, la présence de ce mystérieux bébé a déjà remis en route les sombres engrenages d'une implacable destinée… tadadam !
Le résumé donne envie mais l'ensemble est très classique : un élu et une quête qui se dessine au fil de l'album. Seule encore une fois la cohérence de l'univers sauve l'ensemble. Le dessin de Deplano n'a pas à pâlir face à celui de istin ( dessinateur des brumes) mais tout cela manque encore de surprise. Ensuite on peut reprocher la narration quelque peu confuse par moment ( il m'a fallut revenir en arrière pour tout bien saisir le déroulement de l'histoire pourtant toute simple ! ). Attendons de voir la suite, mais le commencement de ce cycle me semble bien fade. Ma note 5,5/10
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