Critiquer un album ou un jeu... Quel exercice bien difficile !
Comment puis-je donner un avis sur un dessin alors que je suis bien incapable de faire une planche de bd cohérente ?
Comment puis-je critiquer un jeu de société alors que je n'ai pas idée de la galère que ça peut être pour l' éditer ?
Qui suis je pour revêtir le costume de juge ?
C'est ces quelques questionnements qui me font arrêter de temps en temps la publication sur ce blog mais...
Il faut savoir que tous les avis postés ici sont partiellement partisans... En effet, j'ai fait la démarche d'acheter le jeu ou le livre... Je ne suis donc pas impartial !
Alors on va dire que ce blog est là pour mettre en lumière certaines œuvres, pour voir mes coups de cœurs et mes déceptions mais attention, il est nécessaire de se faire sa propre opinion !

Un jolie conte celte...


J'aime la poésie qui se dégage de la culture celtique, j'aime leurs histoires poétiques peuplées de korrigans et autres fées... Je sais que ce thème est énormément à la mode en ce moment mais bien souvent les auteurs se cassent les dents dessus. Trop d'actions, trop héroic fantaizien...

Et là avec l'auberge du bout du monde j'ai trouvé une petite perle... exactement ce que je cherchais ! C'est un triptyque publié chez casterman inventé par le cerveau de Oger et mis en "p'tit mickey" par la main de prugne.

Voici un p'tit résumé trouvé sur le net : " Je vais vous raconter une histoire, Monsieur, une histoire passionnante et terrifiante à la fois, même pour moi qui l'ai vécue...
Peut-être vous sera-t-elle source d'inspiration, à condition toutefois de changer les noms de ceux qui en furent les protagonistes, ainsi que celui du lieu maudit où elle se joua..."
1822, sur la côte bretonne. Le petit Yann découvre le cadavre de la femme de l'aubergiste. Sa fille, la meilleure amie de Yann, Iréna, disparaît mystérieusement.
L'aubergiste ne se remis jamais de ce double malheur.
Mais un jour, Iréna réapparaît. Elle est devenue muette, mais elle se tient devant l'aubergiste. Nul ne peut dire ce qui lui est arrivé pendant toutes ces années...
Bien des années après, un aubergiste raconte cette histoire à un client, un écrivain...

Le dessin tantôt sombre où lumineux alterne à merveille. La mise en couleur à l'aquarelle donne un ton particulier, à la fois fragile, bourré d'émotion ( exactement ce que véhicule l'histoire). La narration est fluide, et le lecteur a toujours envie de poursuivre sa lecture. 3 tomes agréables, grands publics qui nous entraînent dans un conte magnifique 8.5/10

2 commentaires:

Vincent a dit…

Hum hum, vu la couverture je dirais que t'as encore chopé ça dans une brocante au fin fond de l'Aube... ou chez des bouquinistes amateurs parisiens...
Edité en combien, 1997 ?
(mea culpa si je suis coplètement à côté)

Vincent a dit…

Ca m'a donné envie de me replonger dans "balade au bout du monde", celui-ci au moins je l'ai chez mes vieux.
Je sais pas si tu connais, c'est l'histoire d'un photographe qui va faire un reportage dans un marais au fin fond de la cambrousse (dans une région française beaucoup beaucoup plus paumée que la champagne-ardenne) où des disparitions ont été signalées... et là... bon je te dis rien au cas où tu ne l'as pas lu, mais ça m'étonnerait un peu. Les femmes desinées dans cette série sont les plus belles que je n'ai jamais vu sur papier, bon avec Sasmira de Viconte quand même.

"balade au bout du monde" a été édité en 85, moi perso j'étais né