Histoire :
Ces Guerrières se concentrent sur deux personnages de mercenaires : Lynche, la vigoureuse sabreuse, et Raya, la rousse qui parle aux reptiles. Pour des raisons différentes, toutes deux vont s’engager aux côtés d’un bellâtre qui, soi-disant, lève des fonds pour des enfants qui ont faim. Et elle vont croiser des créatures dangereuses, un méchant avide et une autre mercenaire sexy…
Un premier album réellement décevant. L'histoire au premier abord est d'un classicisme absolu : 3 mercenaires vont se rencontrer et vont vivre une quête qui n'est à peine abordée dans cet album d'introduction. Je veux bien croire que les bases d'un récit doivent être posées avant de d'approfondir une histoire, mais là, on ne sais même pas où les scénaristes vont nous mener. Ensuite,on peut dire que la force des récit d'Arleston c'est de faire cohabiter des personnages hauts en couleur... Ici on nous présente essentiellement 2 femmes : Raya, belle rousse, un peu niaise et Lynche, la première femme macho de la bd. Cette dernière a tout de la tête à claque... Difficile donc de s'y attacher.
Ensuite que dire des planches de Dany... Elles sont belles, certes mais, on a l'impression qu' Arleston lui a fait un album sur mesure sans se soucier des amoureux du monde de Troy. Ces guerrières sont à moitié nues tout le long de l'album ( que dire de la scène où elles sont ligotés prête pour une séance de bondage ). Les dialogues et les situations sont bien plus plates qu'à l'accoutumé si bien que le personnages de Lynche permet à Dany de recycler ses blagues coquines de ses anciens albums... Vous l'avez compris... Une grosse déception.
Conclusion :
Après une saga Lanfeust qui n'en finit plus, après un Tykko des sables qui s'éloigne quelque peu de l'univers de base, on a l'impression qu' Arleston étiquette tous ses projets bd avec " issu du monde Troy" pour faire vendre. Je me suis dit...Peut être que j'ai passé l'age de lire ce genre de bd... Et bien non, je suis désolé, en ce moment je relis Lanfeust de Troy et ce cycle est un pur bijou du 9ème art.
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