Dark victory raconte l’évasion de double face et la remise en liberté des Holidays : criminel issu de la famille Falcone.
Pour silence, le topo est un peu le même, une tête pensante inconnu manipule les supers-vilains, ennemies jurés de Batman pour l’éliminer.
Ces 2 histoires se ressemblent et sont même archis-classiques mais comment se fait-il qu’une sorte du lot par rapport à l’autre ?

Premièrement un dessin original : Tim Sale (aux commandes de Dark victory) modélise les planches grâce à un mélange d’aplats qui accentue le contraste clair/obscur. Facilement reconnaissable à son trait, la patte de ce Batman est indéfinissable ! Deuxièmement, une histoire peu centré sur Batman ou Wayne lui-même, mais surtout axé sur les personnages secondaires comme Gordon en première ligne. Enfin, une remise en cause perpétuelle pour le personnage de Wayne… Et oui, Batman a ses faiblesses…

Pour silence, c’est classique et lisse. Le dessin ne sort pas du lot. Batman est un super héros de chez super héros : moralité : on s’ennuie !
Pour conclure, il n’y a pas de recette miracle mais pour qu’un comics de super héros en vaille la peine, il faut que les grandes maisons d’édition américaines prennent un risque en laissant les auteurs donner une vision personnelle du héros quitte à choquer les lecteurs boulimique de héros bodybuildés.
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