Critiquer un album ou un jeu... Quel exercice bien difficile !
Comment puis-je donner un avis sur un dessin alors que je suis bien incapable de faire une planche de bd cohérente ?
Comment puis-je critiquer un jeu de société alors que je n'ai pas idée de la galère que ça peut être pour l' éditer ?
Qui suis je pour revêtir le costume de juge ?
C'est ces quelques questionnements qui me font arrêter de temps en temps la publication sur ce blog mais...
Il faut savoir que tous les avis postés ici sont partiellement partisans... En effet, j'ai fait la démarche d'acheter le jeu ou le livre... Je ne suis donc pas impartial !
Alors on va dire que ce blog est là pour mettre en lumière certaines œuvres, pour voir mes coups de cœurs et mes déceptions mais attention, il est nécessaire de se faire sa propre opinion !

Trolls de Troy : sang familles / La guerre des gloutons

Se promener dans les salons de bd, c'est souvent l'occasion de se procurer des albums pour compléter des séries commencées il y a fort longtemps. C'est pourquoi dans les prochains jours, vous allez voir de nombreux articles de bd issues du monde Troy.

Ce post, va parler du dernier diptyque de la série Trolls de Troy ( tomes12 et 13 ) dessiné par Mourier et scénarisé par Arleston.


Le vieux sorcier troll Wanderëh a besoin d'assistance pour pêcher des peybröks. Teträm, Waha, Pröfy, Tyneth et Gnondpom suivent donc Haïgwépa à travers la forêt, car c'est lui qui va leur apprendre comment s'y prendre pour cette pêche. A proximité de là, un cortège d'orphelins humains menés par un groupe de femmes arrive à l'entrée de la forêt. Leur guide leur explique que la traversée sera difficile car cette forêt est remplie de trolls. À ces mots, la meneuse, Lady Romande, utilise son pouvoir et déclenche une pluie diluvienne. Son groupe se protège alors à l'aide de parapluies. Pendant ce temps, la bande de trolls découvre la méthode très particulière de la pêche aux peybröks. Ils voient alors passer l'appétissant cortège d'humains... mais ils ne peuvent en profiter car ces derniers sont bien à l'abri sous la pluie (beuark, de l'eau !). Mais ils remarquent que les humains utilisent des parapluies pour se protéger. Les trolls se mettent donc à réfléchir et finissent par décider de trouver eux aussi la technique de fabrication de ces toits portables, afin de devenir totalement invulnérable. Au travail, Pröfy crée lui aussi son propre parapluie, fait avec un bâton et un gros rocher. Tout le monde est satisfait du résultat sauf le chef Haïgwépa, qui trouve l'objet peu pratique. Malgré la désapprobation de ses villageois, il part donc en ville pour espionner et trouver le secret des toits portatifs. Il emmène sa fille Tyneth et Gnondpom avec lui dans sa quête... Quand... la suite se trouve dans la bande annonce


Scénario des plus classiques,  bourré de scènes un peu burlesques mais surtout prévisibles. Et va y que ça pète,  que ça se bastonne, que ça boit... Mais Arleston nous fait du trolls et il faut bien le dire ce diptyque est plutôt réussi. Alors bien sur, l'arrivé du gros barbare dans le tome 2 est un peu inutile, alors bien sur, le suivi en toute discrétion troll a déjà été servi dans un autre tome mais ne faisons pas la fine bouche, on se doute bien qu'on va avoir affaire à ça en achetant un tome issu de cette série.


Niveau dessin maintenant, on peut dire que Mourier continue à nous montrer sa maitrise graphique. Le dynamisme des planches est génial. Autre bon point, la mise en couleur de Claude Guth même si on attend d'avoir un troll en couleur directe comme Mourier savait si bien le faire avec les feux d'Askell.

Un dyptique divertissant, drôle à acheter pour les amateurs du monde de troy... C'est d'ailleurs la seule série de cet univers qui tient encore vraiment la route aujourd'hui.

1 commentaire:

Orpheus Belyzan a dit…

Je n'ai pas encore acheté le T13 mais je trouve que la série ne perd pas son humour de départ. On est un peu moins surpris que dans les premiers albums, mais ça reste très appréciable.