Critiquer un album ou un jeu... Quel exercice bien difficile !
Comment puis-je donner un avis sur un dessin alors que je suis bien incapable de faire une planche de bd cohérente ?
Comment puis-je critiquer un jeu de société alors que je n'ai pas idée de la galère que ça peut être pour l' éditer ?
Qui suis je pour revêtir le costume de juge ?
C'est ces quelques questionnements qui me font arrêter de temps en temps la publication sur ce blog mais...
Il faut savoir que tous les avis postés ici sont partiellement partisans... En effet, j'ai fait la démarche d'acheter le jeu ou le livre... Je ne suis donc pas impartial !
Alors on va dire que ce blog est là pour mettre en lumière certaines œuvres, pour voir mes coups de cœurs et mes déceptions mais attention, il est nécessaire de se faire sa propre opinion !

Le Corbeau de Sternis

Sternis est un auteur de bande dessiné qui a notamment publié chez vent d’ouest, un album avec Loisel appelé Pyrénée. En 2010, il nous est revenu avec un album beaucoup plus sombre et grinçant publié par l’association Fugues en Bulles. Une petite structure dont j’ai plusieurs fois parlé sur ce site…

L’album que je vais vous présenter s’appelle le corbeau. Il raconte l’histoire d’un auteur de bd ( peut-être il y a-t-il un peu de l’auteur dans son personnage un peu bougon ? ) qui galère pas mal dans son atelier. L’inspiration peine parfois à venir et le regard qu’il porte sur les autre n’est pas toujours bienveillant. On le retrouve en conflit avec une sourie, éprouvant de la pitié pour un corbeau blessé… En bref, dans les 3 histoires de ce livre, la mort n’est jamais bien loin.

La lecture de cet album est agréable notamment l’histoire du corbeau. Le lecteur est littéralement plongé dans les pensées du personnage. Certes le personnage décrit dans l’histoire est antipathique et peu sociable mais le lecteur s’identifie rapidement à lui car il nous arrive bien souvent de réagir comme ce héros de papier face à pareil situation. Le dessin est maitrisé en nuance de gris. Un bel album. Seule la dernière histoire m’a quelque peu interloqué et décontenancé. Pourquoi terminer cet album sur une fin si alambiqué ? …

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